L’origine du Syndicat remonte à la fin des années 1930. Ce premier syndicat regroupait une dizaine
de communes dans le but de gérer la distribution de l’eau potable du territoire. Les premiers statuts
ont été déposés sous le nom du « Syndicat intercommunal d’alimentation des communes de
Champeix et du Haut Lembron » et ont été approuvés par arrêté préfectoral le 18 juin 1939. A
l’époque, seulement 23% des communes de France disposaient d’un réseau d’eau potable et la
distribution devenaient un enjeu majeur pour les territoires.
Entre 1939 et 1976, des communes ont intégré ou quitté le Syndicat. En 1976, le Syndicat prend la
dénomination de « Syndicat Intercommunal à Vocations Multiples de la Région d’Issoire et des
Communes de la Banlieue Sud Clermontoise ».
En raison de la loi NOTRe, des évolutions des intercommunalités et de la création de communes
nouvelles, le syndicat intercommunal à vocation multiple a dû évoluer pour respecter la
réglementation et être transformé en juin 2017 en Syndicat Mixte Fermé par arrêté préfectoral et se
dénommer « Syndicat Mixte de l’Eau de la Région d’Issoire et des Communes de la Banlieue Sud
Clermontoise » (SME) .
Au niveau national, le SME se positionne comme l’un des premiers syndicats de distribution d’eau
potable de communes rurales. Au 1er janvier 2022, il regroupe 111 communes pour desservir environ
118 500 personnes et 55 955 abonnés.
Par délégation de service public, la gestion du service public d’eau potable a été déléguées à Suez Eau
France SAS pour une durée de douze ans et arrivant à échéance le 30 avril 2028.
122
captages
187
réservoirs
2100
km de réseau
Le Syndicat exerce trois types de compétences : obligatoire, optionnelle et complémentaire.
Sur l’ensemble de son périmètre, le Syndicat exerce en lieu et place de ses membres l’intégralité de la compétence « eau potable » telle que définie à l’article L.2224-7 du CGCT, comprenant la
production, la protection du point de prélèvement, le traitement, le transport, le stockage et la
distribution d’eau destinée à la consommation humaine.Ladite compétence comprend également les études ainsi que les travaux d’alimentation en eau potable, de renforcement, de rénovation, de construction, d’entretien des ouvrages et de gestion des réseaux.
Le Syndicat est habilité à exercer la compétence optionnelle dite « assainissement non collectif des eaux usées », pour les membres qui en formule la demande, dans la limite du périmètre constitué pour l’exercice de la compétence obligatoire « eau ».
La compétence optionnelle relative au service public d’assainissement non collectif des eaux usées, telle que définie à l’article L.2224-8-III du CGCT, comprend obligatoirement :
Le Syndicat assure également la compétence facultative de réhabilitation des installations
d’assainissement non collectif.
Le Syndicat peut mettre en œuvre, pour des motifs d’intérêt public local et à titre accessoire à ses missions principales en matière d’eau et d’assainissement non collectif, des missions de mutualisation et de coopération autorisées par la règlementation en vigueur, avec ses membres et/ou d’autres collectivités ou établissements publics non-membres.
Les missions d’Assistance à Maitrise d’Ouvrages réalisées par le Syndicat en matière d’assainissement collectif concernent notamment la réalisation de travaux, les missions de diagnostics de réseaux ou des missions de révision ou d’établissement de schéma de zonage d’assainissement.